Chikungunya en Guadeloupe : un cas importé de La Réunion alerte les autorités sanitaires


Rédaction Web

Un cas de Chikungunya a été confirmé ce vendredi 19 avril en Guadeloupe chez un patient de retour d'un séjour à La Réunion, où le virus est actif. Les autorités sanitaires, Santé publique France (SpF) et l'Agence Régionale de Santé (ARS), ont immédiatement lancé une enquête pour éviter toute propagation locale.
Ce cas importé survient dans un contexte déjà tendu, puisque la Guadeloupe fait face depuis novembre 2024 à une épidémie de Dengue, avec environ 200 cas cliniquement évocateurs recensés entre le 7 et le 13 avril.
Une réaction rapide pour éviter une nouvelle épidémie
Dès l'identification du cas, l'ARS a mis en place une enquête environnementale autour du domicile du patient afin de :
- Évaluer la présence de moustiques (vecteurs du virus) ;
- Éliminer manuellement les gîtes larvaires ;
- Rappeler les mesures de prévention aux habitants.
Le moustique Aedes aegypti, présent en Guadeloupe, est capable de transmettre à la fois la Dengue et le Chikungunya. Une seule piqûre suffit pour propager le virus, d'où l'importance d'agir rapidement.
Dengue et Chikungunya : comment se protéger ?
Pour éviter une double épidémie, les autorités sanitaires rappellent les gestes essentiels :
1. Éliminer les gîtes à moustiques
- Contrôler les citernes et réserves d'eau (les couvrir d'une moustiquaire) ;
- Supprimer les déchets retenant l'eau (pneus, bidons) ;
- Vider régulièrement les soucoupes de pots de fleurs, vases et gouttières.
2. Se protéger des piqûres
- Porter des vêtements longs et amples ;
- Utiliser des répulsifs (en respectant les précautions pour enfants et femmes enceintes) ;
- Dormir sous moustiquaire, notamment pour les nourrissons.
3. Consulter en cas de symptômes
Toute personne revenant de La Réunion et présentant dans les 3 semaines :
- Fièvre,
- Douleurs articulaires/musculaires,
- Démangeaisons,
doit consulter immédiatement son médecin.
Un risque sous surveillance
Si pour l'instant, il s'agit d'un cas isolé, la situation reste sous haute vigilance. Les autorités craignent une co-circulation de la Dengue et du Chikungunya, comme cela a déjà été observé dans d'autres territoires.
La mobilisation collective est cruciale : la lutte contre les moustiques et l'adoption des bons réflexes peuvent faire la différence pour éviter une nouvelle crise sanitaire.
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