Clap de fin pour les armes factices

Afin de prévenir d'éventuelles réactions
dramatiques, tout ce qui ressemble de trop près à une arme est
désormais interdit. C'est dans cet entre-deux fêtes qu'est paru
l'arrêté préfectoral interdisant, depuis le 26 décembre 2024, le
port des armes dites factices. Y sont évoqués « plusieurs
délits impliquant des armes factices, commis depuis septembre 2024,
en zone de compétence de la gendarmerie nationale ». Des
remontées ont aussi été émises via les conseils locaux de sécurité
et de prévention de la délinquance (CLSPD) ou par le rectorat pour
des troubles à l'ordre public avec des armes factices. Par
« arme factice », l'arrêté semble désigner les armes non
létales (cf. « Il a dit », ci-joint): « un objet qui
a l'apparence d'une arme à feu mais qui est susceptible d'expulser
un projectile non métallique avec une énergie à la bouche
inférieure à 2 joules » (legifrance.gouv.fr). Sont concernées,
les armes dites d'air soft, un loisir qui vise à imiter des scènes
d'interventions de police ou de guerre avec des pistolets ou des
mitraillettes qui tirent des petites billes en plastique. Très
réalistes, ces armes peuvent être prises pour des vraies.

Un clip a mis le feu aux poudres

Interrogée,...