Coup d’oeil dans le rétro de 2024 avec notre bilan de l’année passée

Adieu 2024 ! Bienvenue 2025. La formule est bateau mais donne de l'espoir. L'année 2024 a été tellement brutale, violente, douloureuse, qu'il est bon pour l'esprit de s'accrocher à tout branche qui se présente. 2024 a été une souffrance pour toutes ces familles qui ont perdu un enfant, un frère, une soeur, une cousine, un ami etc. lors d'un accident de voiture. Depuis janvier, cinquante-trois personnes après avoir quitté leur domicile et leurs proches pour aller vaquer à leurs occupations, ont finalement atterri à la morgue. Des drames qui vont à jamais marquer tous ceux qui les connaissent et partageaient avec elles des moments conviviaux. La faute à l'imprudence des automobilistes qui trop souvent foulent au pied le code de la route.

2024 a été aussi douloureuse pour toutes les familles qui ont eu à affronter des violences intra-familiales. Ces faits ne sont malheureusement pas exceptionnels en Guadeloupe. Les dossiers de ce genre s'accumulent devant les tribunaux et concernent bien souvent des femmes devenues les souffre-douleurs de leur compagnon de vie. Que dire de toute cette délinquance qui gangrène le pays et qui fait que beaucoup de jeunes adultes commettent l'irréparable ?

Autre dossier épineux : le manque d'eau. Les travaux annoncés, les changements à la tête du SMGEAG, les grèves des agents de la structure etc. tout ce micmac n'a rien changé à la vie de la population en galère, depuis plusieurs années. Et pour couronner le tout, la longue grève des agents EDF PEI est venue s'ajouter. Le black-out occasionné par les grévistes, en octobre dernier, a pénalisé de nombreux foyers qui ont tout perdu. Une épreuve de plus, également, pour l'économie du pays qui ne va pas bien.

On ne peut pas clôturer cette liste - elle n'est pas exhaustive - sans évoquer le décès inattendu de Cédric Cornet, maire du Gosier et président de la Riviera du Levant. Il serait injuste d'oublier Rudy Benjamin, un compositeur de musique d'exception, leader du groupe VIM qu s'en est allé le mercredi des cendres. Le départ de l'écrivaine Maryse Condé a aussi marqué l'année.

S'il y a eu beaucoup de mauvais moments en 2024, toutefois en de nombreuses occasions, l'archipel a vécu en communion et de belles choses ont été réalisées. Il en a été ainsi lors du passage de la flamme olympique, lors de différentes manifestations culturelles, pendant le carnaval, etc. La rétrospective que nous vous offrons vous permettra d'avoir une vue d'ensemble de cette année qui s'en va. 

Bonne lecture et bonne année à tous.