Cour Criminelle: 10 ans de réclusion criminelle pour le viol d’une septuagénaire

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LA COUR CRIMINELLE

Marie-France GRUGEAUX ETNA

Tribunal de Basse-Terre • MFGE

Accusé pour le viol d’une septuagénaire, Jeff Paul a été condamné à une peine de 10 ans de réclusion criminelle assorti d’un suivi socio judiciaire pendant 5 ans avec injonction de soins et interdiction d’entrer en contact avec sa victime et privation du droit d’éligibilité pendant 10 ans. Âgé de 21 au moment des faits, le 13 novembre 2022, la victime est de 50 ans son aînée.

Jeff Paul va passer les dix prochaines années sous les verrous, condamné par la cour criminelle pour le viol d’une septuagénaire. Il aura à peine 30 ans quand il ressortira. 

Jeff Paul a tenté d’expliquer les relations malsaines qu’il a toujours entretenu avec sa mère pour justifier l’inexplicable mais les magistrats de la cour criminelle ont estimé les faits suffisamment graves et le personnage particulièrement perturbé pour le condamner non seulement à une peine de 10 ans de réclusion criminelle assorti d’un suivi socio judiciaire pendant 5 ans avec injonction de soins et interdiction d’entrer en contact avec sa victime et privation du droit d’éligibilité pendant 10 ans.

Une arme factice oubliée sur la terrasse 

Pour rappel, dans la nuit du 13 novembre 2022 la victime de 50 ans son ainée est réveillée vers 3h par le sentiment d’une présence humaine. Effectivement, un homme s’est introduit chez elle et se déplace à l’aide de la torche son téléphone portable. Elle se réveille en sursaut et s’affole. Mais il se veut rassurant, lui expliquant qu’il a nulle part où dormir. Elle lui propose alors une couverture et de s’installer, pour la nuit, dans un fauteuil, situé sur la terrasse. Il fait mine d’accepter mais profite d’un moment de relâchement pour la pousser dans la chambre et l’immobiliser sur le lit.

Elle tente de crier mais il lui serre la gorge, la viole avant de s’excuser et de s’enfuir.

Dès le lendemain elle va déposer plainte à la gendarmerie. Une arme factice oubliée sur la terrasse de la victime porte l’ADN de son agresseur et deux autres voisins vont également  l’identifier alors qu’il avait tenté de s’introduire chez eux.  Lui va nier les faits mais les preuves sont accablantes. Placé en détention depuis mars 2023, il est retourné en prison à l’issue de son procès pour de longues années avec l’obligation de se soigner.