Drame à Capesterre : un coup de feu dans la nuit blesse grièvement un jeune homme

L'horreur s'est invitée au cœur de la nuit à Fromager. Ce jeudi 18 décembre, vers 2 heures du matin, un jeune homme d'une vingtaine d'années et sa compagne, assis dans leur véhicule stationné près de la résidence Kribich à Capesterre-Belle-Eau, ont été la cible d'une attaque violente. Plusieurs individus, cagoulés et armés, se sont approchés de leur voiture, vraisemblablement dans l'intention de les voler. En quelques secondes, la scène paisible a basculé dans le chaos.

Lors de l'agression, un coup de feu a retenti. Le jeune conducteur a été touché en plein abdomen à courte distance, probablement par une arme de chasse selon les premiers éléments. La déflagration a causé des blessures très graves dans une zone vitale. Pris en charge d'urgence par les sapeurs-pompiers, il a été transporté dans un état jugé sérieux vers l'hôpital, avant d'être transféré au CHU de Pointe-à-Pitre où il luttait encore entre la vie et la mort. Sa compagne, en état de choc mais physiquement indemne, a vécu la scène en témoin direct et impuissant.

Une enquête ouverte pour "tentative d'homicide et vol à main armée"

Face à la gravité des faits, le parquet de Basse-Terre a rapidement ouvert une enquête. Elle est confiée aux policiers du commissariat de Capesterre-Belle-Eau et porte sur les qualifications de "tentative d'homicide" et de "vol à main armée". Les circonstances exactes restent encore à préciser, notamment l'origine du coup de feu et la dynamique de l'échange. Les enquêteurs devront aussi déterminer le moyen de locomotion utilisé par les agresseurs, qui ont pris la fuite immédiatement après leur méfait, laissant derrière eux deux victimes profondément traumatisées.

Au-delà des blessures physiques, l'attaque laisse des séquelles psychologiques. La jeune femme qui accompagnait la victime a été "traumatisée". Témoin de la violence, ayant vu la mort en face, elle a eu beaucoup de mal à s'exprimer lors des premiers constats. Ce choc post-traumatique, partagé par les proches et la communauté du quartier, ajoute une dimension supplémentaire au drame et souligne l'impact dévastateur de cette violence gratuite en pleine nuit.