Psychologie
Par Marie VANDEWOESTYNE m.vandewoestyne@agmedias.fr
À l'approche de la fête des mères, la psychologue Néhémie Martin invite à une réflexion collective sur les stéréotypes de genre véhiculés par cette célébration. Publicités sexistes, charge mentale, assignation au rôle de ménagère : elle décrypte les mécanismes qui enferment encore trop souvent les femmes dans des rôles réducteurs, et propose des pistes concrètes pour faire évoluer les mentalités sans renoncer à l'essence de cette fête.
Alors que les rayons se remplissent de fers à
repasser et d'aspirateurs à l'approche de la fête des mères, la
psychologue Néhémie Martin propose une lecture critique de cette
célébration. Elle dénonce des stéréotypes qui perpétuent une image
archaïque de la Femme et de la Mère. Analyse.
Les stéréotypes de genre perdurent
« Chaque année, c'est la même chose : des
publicités pour des objets ménagers, des aspirateurs, des
shampouineuses, des boîtes de rangement... Comme si c'était encore
ça, aujourd'hui, être mère », déplore Néhémie Martin. Pour
cette psychologue clinicienne, la fête des mères continue
d'alimenter des stéréotypes de genre solidement ancrés : celui de
la mère nourricière et de la femme ménagère. Et ce, aussi bien dans
l'Hexagone qu'en Outre-mer.
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