

Justice
Par Richard GARNIER

Personne, par le passé, ne s'est vraiment ému lorsque des peines infligées par un tribunal correctionnel étaient assorties d'une exécution provisoire. Depuis Marine Le Pen qui en a été victime, dans le cadre de sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l'affaire des attachés parlementaires du RN, la classe politique s'inquiète.
Dire que la classe politique s'inquiète est trop
faible. « Qui s'insurge » serait plus adéquat. Contre une
disposition ayant été décidée vis-à-vis de la peine complémentaire
d'inéligibilité envers la patronne du Rassemblement national. Le
débat dans l'Hexagone a pris d'énormes proportions. Plusieurs
personnalités ont exprimé plus ou moins de réserves sur l'exécution
provisoire qui écarterait une candidate à la présidentielle
créditée de 37 % des voix dans le dernier sondage Ifop/JDD. À
commencer par le Premier ministre, François Bayrou, qui a confié
son « trouble » dès l'annonce du jugement. Le Premier
ministre a suggéré une « réflexion » sur la notion
d'exécution provisoire. Quant à l'allié de Marine Le Pen, le
président du groupe UDR, Éric Ciotti, il prépare une proposition de
loi afin de mettre fin à l'exécution...
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