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Ghislaine, une combattante du pit-a-kòk au cœur tendre

23 April 2025
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Ann-Lee CHAFFORT, stagiaire

Ghislaine, retraitée passionnée de pit-a-kòk, évolue dans l'univers des combats de coqs depuis l'enfance.
Ghislaine, retraitée passionnée de pit-a-kòk, évolue dans l'univers des combats de coqs depuis l'enfance. • A-L .C

Dans l'arène poussiéreuse du pit-a-kòk, ce sont souvent les cris des coqs et des hommes qu'on entend. Mais au détour d'un combat, une voix féminine s'élève : celle de Ghislaine, figure discrète mais incontournable de cette tradition guadeloupéenne bien vivante. La saison va s'achever en juillet.

Sur le terrain derrière le cimetière des Abymes,
chaque samedi, les coqs s'affrontent dans un ballet ritualisé. Au
milieu des cris, des paris, et des battements d'ailes, une
silhouette se distingue : Ghislaine. À la retraite, mais loin
d'être inactive, elle est l'une des rares femmes à évoluer dans le
monde très masculin du pit-a-kòk, la tradition guadeloupéenne des
combats de coqs. Elle évolue dans cet univers depuis l'enfance.
Engagée pour la transmission de cette tradition, elle fait partie
des rares femmes présentes sur le terrain, entre passion, mémoire
et transmission.« J'ai été élevée dedans », lance-t-elle
avec un sourire. Fille d'une lignée marquée par cette pratique,
elle revient après une pause due au Covid, poussée par un
attachement profond à cette coutume familiale. « Quand on
vient là, c'est comme si on était en famille », dit-elle.
Dans...