Guadeloupe : les «boat-party» non déclarées strictement interdites jusqu’au 27 avril


Rédaction Web - Christophe Verger

La Préfecture durcit le ton contre les fêtes nautiques illégales, avec des sanctions allant jusqu'à 150.000 € d'amende et un an de prison.
Depuis le 1er avril 2025, les célèbres "boat-party" non déclarées sont formellement interdites sur le littoral guadeloupéen. La Préfecture a décidé de renforcer les contrôles et d'appliquer une tolérance zéro jusqu'au 27 avril, une mesure qui pourrait être prolongée. Cette interdiction s'appuie sur l'arrêté ministériel du 3 mai 1995, qui encadre les manifestations nautiques. Selon la Préfecture, toute "boat-party" doit être déclarée en amont auprès des autorités compétentes, notamment la direction de la Mer.
L'objectif ? Garantir :
- La sécurité maritime (éviter les accidents, les surcharges de bateaux, etc.)
- La protection de l'environnement (limiter les pollutions sonores et les déchets en mer)
- Le respect des autres usagers (pêcheurs, plaisanciers, résidents)
Des sanctions très lourdes en cas d'infraction
Les organisateurs de fêtes nautiques illégales s'exposent à des pénalités sévères :
- Jusqu'à un an d'emprisonnement
- Une amende pouvant atteindre 150.000 euros
- Une interdiction définitive de naviguer
Contrôles renforcés pendant le week-end de Pâques
Pour faire respecter cette mesure, les autorités mobilisent plusieurs services :
- La douane
- La brigade nautique de la gendarmerie
- Le Parc national de Guadeloupe
- La direction de la Mer
Les patrouilles seront intensifiées, notamment durant les fêtes de Pâques, avec zéro tolérance pour les contrevenants.
Une mesure qui pourrait être prolongée
Si l'interdiction court jusqu'au 27 avril, la Préfecture laisse entendre qu'elle pourrait être reconduite en fonction des résultats. Les amateurs de "boat-party" sont donc prévenus : mieux vaut respecter la réglementation pour éviter de lourdes conséquences.
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