Halé a kabwèt du futur : le rêve de Séjor

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littérature

Par Stéphanie VÉLIN
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Lukuber Séjor rend hommage aux mèt a bèf, mais aussi aux charrons et tous les autres métiers autour des bœufs-tirants. • STÉPHANIE VÉLIN

Les histoires de bœufs-tirants narrées par Lukuber Séjor viennent de paraître. L’ouvrage illustré, Patrimoine « Gwadloup »: « Chanpyon » Patrice Comat revient sur une part d’histoire de la Guadeloupe, un patrimoine que Lukuber Séjor veut mener vers le futur.

Dans son dernier ouvrage, Lukuber Séjor nous
plonge dans l’univers des bœufs-tirants. Véritable hommage à une
tradition séculaire, Patrimoine « Gwadloup » :
« Chanpyon » Patrice Comat ne se contente pas de décrire
les compétitions. Il explore également les aspirations de son
auteur à voir cette pratique s’étendre au-delà des coutumes pour en
faire un business, et au-delà des frontières locales pour atteindre
une dimension internationale.

Un débat nécessaire

Comme d’autres éléments, les combats de coqs, les
concours de bœufs-tirants tissent aussi les racines culturelles de
la Guadeloupe. La force et l’agilité de ces animaux sont mises à
l’épreuve, et beaucoup y voient un spectacle, ainsi que la
célébration d’un héritage, des compétences qui se transmettent de
génération en génération. Cependant, beaucoup d’autres y voient une
lente agonie de ces mêmes animaux, une pratique controversée, une
tradition dont on pourrait se passer. Et c’est un débat qu’il faut
avoir. À la question d’interdire les courses de bœufs-tirants,
Lukuber Séjor répond que, « dans ce cas, la tauromachie doit aussi
être…