Info France-Guyane/ La direction de la Sara : «Nous allons rendre nos chiffres publics et faire de nouveau de la pédagogie»

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Alors que la SARA fait l’objet de critiques de la part de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant la transparence de ses prix et ses pratiques, Jean-François Rochefort, directeur général adjoint, et Jean-Luc Voyer, directeur de SARA Guyane, reviennent sur les enjeux économiques et environnementaux de l’entreprise. Ils se disent prêts à publier leurs chiffres pour apaiser les tensions et expliquer une formule tarifaire complexe mais non opaque. La transition énergétique et les défis de l’approvisionnement local sont également au cœur de leurs préoccupations.

Êtes-vous prêt à rendre public les termes A et
B de l’équation du calcul du prix maxima de vente de carburants ?
Il s’agit de la part du coût des achats de pétrole brut (15 % du
prix du litre) et celui des produits pétroliers, raffinés ou
semi-raffinés, directement importés par l’entreprise. Le rapport
dit : “Ils sont maintenus à un niveau fixe, parfois très supérieur
à la cotation de référence [depuis 2015]”. Ces termes ne sont plus
justifiés auprès de la préfecture ?

Jean-François Rochefort : Nous sommes prêts
à recevoir tous les acteurs qui le souhaitent, à rendre publics nos
chiffres et à faire de nouveau de la pédagogie. La SARA est l’une
des entreprises les plus auditées. Nous sommes ouverts à des
discussions constructives et rigoureuses sur le décret actuel pour
envisager les évolutions nécessaires tout en optimisant le cadre
existant, en toute transparence. Pour autant, si le terme A baisse,
il me paraît logique que le terme B augmente. Cela respecte un
équilibre, donc je ne comprends pas l’impact que cela peut avoir,
mais tout est connu, donc nous le ferons.

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