Itw de Teodoro Bartuccio candidat à la fédération francaise de cyclisme : «venir en Guadeloupe était obligatoire»
Cyclisme.
Teodoro Bartuccio ( à droite) au Vélodrome de Gourdeliane avec Patrice Lerus (à gauche) et le président du Comité de Guadeloiupe Frédéric Théobald (au centre) • DR
Téodoro Bartuccio est un candidat qui mouille le maillot ! A 45 ans , le représentant du mouvement " La Fédé pour tous " fera face au président sortant, Michel Callot pour la présidence de la Fédération Française de Cyclisme, le 14 décembre prochain. En visite en Guadeloupe et sur l'île de Saint-Martin, le Francilien a pu échanger avec les acteurs du cyclisme local.
Est-ce la première fois que vous venez en Guadeloupe ?
Lorsque j'ai présenté ma candidature à la présidence de la FFC, j'ai toujours dit que j'allais rencontrer les acteurs du terrain et le passage par les territoires ultra-marins dont la Guadeloupe était obligatoire. L'idée générale est de voir ce qu'il se fait en matière d'infrastructure au sein des départements et des régions ainsi que les différentes initiatives locales qui font vivre le vélo. En retour d'expérience , la suite est d'apporter une réflexion plus nationale.
Que retenez-vous de ce passage en Guadeloupe ?
J'avais souvent entendu dire que la Guadeloupe était une terre de cyclisme. Je le confirme. Avec Patrice Lerus qui m'accompagne, j'ai découvert des infrastructures comme le Vélodrome de Baie-Mahault et sa piste de BMX adjacente qui peuvent contribuer à créer des vocations dans ces disciplines. J'ai pu échanger avec Frédéric Théobald, président du Comité Régional de Guadeloupe notamment sur les points économiques, sportifs, logistiques. La Guadeloupe a compris l'importance d'avoir des partenaires privés qui soutiennent le cyclisme. Le modèle guadeloupéen est un exemple, une source d'inspiration sur de nombreux points et particulièrement le respect des pratiquants de vélo sur routes ouvertes. Venir ici m'a permis de mieux comprendre l'engouement justifié et réel qu'il y a autour du cyclisme sur l'île et d'échanger avec de nombreux dirigeants locaux comme Max Macambou du Team Madras Cycling ou encore Gilbert Rousseau à Saint-Martin.
Interview à retrouver en intégralité dans votre édition du 12 novembre
Loïc MANCEAU