« J’ai eu très peur car j’ai vu ma mort »

Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre

À la barre, la victime a déclaré : « Lorsque j'ai vu le couteau, j'ai eu très peur ». • SHUTTERSTOCK

Une affaire de violences conjugales, aggravée d'un enlèvement et d'une séquestration ou d'une détention arbitraire était la seule affaire hier, à être jugée devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, selon la procédure de comparution immédiate. Le prévenu âgé de 67 ans écope de deux ans d'emprisonnement ferme.

C'est ce qui s'appelle commencer l'année de
manière bien inopportune. En ce premier janvier, une femme alerte
les secours pour leur indiquer qu'elle vient d'être battue,
étranglée, tailladée avec un couteau au niveau du visage et du cou,
avant d'être séquestrée au domicile conjugal par son compagnon.
Semble-t-il pour lui faire peur, ce dernier lui assène ces propos
menaçants : « Je te tuerais avant de me pendre ». Sa
victime justifie de 30 jours d'incapacité temporaire de travail.
Comme si de rien n'était, le prévenu lâche un « tant pis pour
tout ce qui s'est passé ».