Jeux Olympiques 2024 : ansanm yo pli fô !

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La France a réussi ses Jeux, terminant dans le Top 5 des nations au tableau des médailles, avec 64 médailles, dont 16 d’or. C’est mieux qu’à Atlanta en 1996, quand elle avait raflé 15 breloques dorées, et à Pékin en 2008, d’où elle avait ramené un total de 43 médailles. Les ultramarins de la délégation tricolore ne sont pas étrangers à ces records.

Il y a eu des attentes, notamment au niveau de la  gymnastique avec en tête de gondole, Mélanie De Jesus Dos Santos, ou encore l’équipe de France féminine de football qui ont dû revoir en chemin leurs ambitions. Quoi qu’il en soit, le judo et l’escrime ont, dans l’ensemble, tenu leur rang, apportant aux tricolores, par la voie notamment des ultramarins, un poids conséquent de breloques.

C’est le cas sur le tatamis en individuel avec les Martiniquais Amandine Buchard (bronze), Joan-Benjamin Gaba (argent), et les Guadeloupéens Sarah Léonie Cysique (bronze) et Teddy Riner (or). Ce dernier, est d’ailleurs impliqué sur les deux breloques dorées décrochées par le judo, la sienne et celle obtenue par équipe. L’Abyssois est entré un peu plus dans l’histoire en cumulant sur l’ensemble de sa carrière olympique 5 or et 2 bronze. Un record dans l’histoire de l’olympisme français.

 

Moisson de médailles

 

L’escrime a assuré l’essentiel avec le Guadeloupéen Yannick Borel (argent) et l’équipe féminine d’épée, composée de trois Antillaises, Marie-Florence Candassamy (Martinique/Guadeloupe), Alexandra Louis-Marie (Martinique) et Coraline Vitalis (Guadeloupe). Enzo Lefort (Guadeloupe/Guyane) a décroché le bronze par équipe.

Et l’équipe, ça a été le point fort des ultramarins, qu’il s’agisse du football et du rugby à VII masculin, du basket masculin et féminin, ou encore du handball féminin, les médaillés sont nombreux. 

Kauli Vaast of Team France rides a wave during the men’s gold medal match of surfing on day nine of the Olympic Games Paris 2024 on August 05, 2024 in Teahupo’o, French Polynesia. (Photo by Ed Sloane / POOL / AFP)
• AFP

Mais la palme revient au Tahitien Kauli Vaast qui a offert à la France la première médaille d’or et de son histoire au surf ; au Guyanais Danis Dann pour l’argent en breaking, une discipline nouvelle à Paris et qui sera absente à Los Angeles ; et, surtout, à la Martiniquaise Althéa Laurin, qui en plus de remporter la première médaille d’or du taekwondo français, a conclu en donnant à la délégation tricolore, sa 16e breloque dorée.