LITTÉRATURE
Par Stéphanie VÉLIN
s.velin@agmedias.fr
« La voie du sang » (éditions Vérone, 2024), c'est le titre du roman de Jonathan Irénée, un jeune auteur lamentinois pour qui les liens du sang constituent la matière première de l'écriture.
La littérature révèle parfois les obsessions des
écrivains, mais aussi leur source d'inspiration intime, une
blessure, une quête de sens. Pour Jonathan Irénée, c'est le
limbé, un chagrin d'amour éprouvé il y a plusieurs années
qui l'a poussé à coucher ses pensées sur le papier. « C'est la
souffrance qui m'a fait écrire. Puis, j'ai écrit ce livre pour
encourager d'autres personnes à faire autrement, car l'écriture
soulage. Et c'est ce qui m'a permis d'oublier »,
explique-t-il. Une femme qui ne voyait pas en lui plus qu'un ami,
un prétendant cantonné à la « friendzone », et voici le
point de départ d'une aventure littéraire qui dure depuis plus de
dix ans. « J'ai commencé à écrire en 2009 », dit-il.
« La première personne que nous devons
aimer, c'est notre mère »
La voie du sang (Vérone, 2024) fait la
fierté du...
