La Banane de Guadeloupe et de Martinique au départ du Marathon de Paris

Ce dimanche 13 avril, les 56 000 marathoniens prendront le départ de la 48ème édition du Marathon de Paris, de la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, pour rejoindre l'avenue Foch après avoir parcouru 42,195 km dans les rues de la capitale. Les coureurs pourront compter sur 146000 bananes pour retrouver l'énergie et récupérer.

En effet, l'UGPBAN (Union des Groupements de Producteurs de Bananes de Guadeloupe et Martinique) est présent comme chaque année au cœur de la course. " Au nom des 450 producteurs, nous sommes fiers de fournir à tous les marathoniens un produit français, sain et cultivé selon les principes de l'agro écologie ", précise Pierre Monteux, directeur général de la filière de la banane française.

Une équipe de 60 coureurs

La Banane de Guadeloupe et de Martinique est aussi présent dans la course avec une équipe performante de plus de 60 coureurs, dont 12 viennent directement de Guadeloupe et de Martinique pour défendre leurs couleurs. 

La Banane de Guadeloupe et de Martinique a également mis en place une démarche RSE sur le Run Expérience. Toutes les peaux des 2 tonnes de bananes consommées seront récupérées dans des contenants spécifiques par la société Les Alchimistes pour être transformées en compost ou en énergie renouvelable grâce à la méthanisation. Une manière aussi de sensibiliser les coureurs au tri. 100% des denrées alimentaires non consommées le jour de la course seront par ailleurs redistribuées par les organisateurs aux Restos du cœur et au Chainon Manquant.

Les participants

Le groupe de la banane avec ses 12 coureurs venus de Guadeloupe et de Martinique, producteurs, salariés agricoles et amis de la filière, se lancera sur les 42,195 km dans les rues de Paris. une équipe plus performante que l'année dernière, qui vise vise une troisième place par équipe.

Pour la Guadeloupe : Harry vambana, José Réchal, Alexandre Jean-Bart, Yves Michel et Armel Narayaninsamy. 

Pour la Martinique : Patrick Bonnet, Fred Trama, Patrick Brulu, Alex Sainte – Rose, Danielle Zozime, Tony Auster et Jean-Max Marguerite.

Nathalie Fanfant : un quatrième marathon avec sourire et passion 

" J'ai débuté ma préparation début janvier par trois séances par semaine. C'était dur. J'ai fait beaucoup de piste et des fractions en côte. Sur ce Marathon de Paris l'essentiel est de prendre plaisir, de m'amuser et de passer la ligne d'arrivée sans blessure, peu importe le chrono. Pour moi, ce sera un grand moment de joie. J'ai vraiment hâte de vivre cela dimanche. Ce que j'aime dans les courses à pied en général, c'est cette bienveillance, cette solidarité entre les coureurs. J'apprécie beaucoup ce type d'ambiance. J'ai commencé la course à pied assez tard. Je cours simplement pour le plaisir et j'en suis à mon quatrième marathon ".

Yves Michel, 56 ans, marathonien de la Guadeloupe, 13 marathons à son actif``

" J'arrive après une préparation le plus complet possible et des bonnes sensations dans les jambes. J'espère que dimanche je vais récolter le fruit de tout ce travail sur le macadam parisien. Je trouve du plaisir dans les rues de Paris. J'apprécie beaucoup de venir courir dans la capitale. Je cours avec passion et je suis déterminé. Je suis fin prêt pour faire une bonne performance et le moral est bon. C'est un rendez-vous que j'apprécie ".

Patrick Bonnet, 60 ans, le patriarche des bananiers, 15 marathons de Paris

" Je suis heureux d'être au départ de ce marathon que j'affectionne particulièrement. Chaque année c'est avec une immense joie que je viens à Paris pour prendre le départ du marathon de Paris et ça me fait énormément plaisir.  Je suis un compétiteur et je suis toujours déterminé pour représenter dignement les couleurs de la Banane de Guadeloupe et de Martinique. Moi et mon équipe, on se doit d'être à la hauteur de la représentation et de l'évènement. Le Marathon de Paris est un lieu de retrouvailles, de rencontres et de plaisir. Car pour moi, le marathon est une course particulière. On doit bien se connaitre, être patient et ne pas commettre trop d'erreur. Il faut être un maitre homme ".