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La coopération internationale s’accentue pour arriver à bout des sargasses

03 April 2025
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Par Joanne BLANC
j.blanc@agmedias.fr 

Sargasses en état de pourrissement à Porte d'enfer à Anse-Bertrand.
Sargasses en état de pourrissement à Porte d'enfer à Anse-Bertrand. • ANNICK FABRICE (ARCHIVES)

La République dominicaine, Sainte-Lucie, la Barbade, les Grenadines, Trinidad et Tobago mais aussi la Guadeloupe et ses iles ainsi que la Martinique font partie d'un réseau géant de lutte contre les sargasses.

Ces derniers jours, le congrès inter régional
caribéen Sargcoop 2 a réuni tous les acteurs du réseau sargasse ici
en Guadeloupe au sein de l'hôtel la Créole Beach, au Gosier. Après
quatre jours de conférences et de débats, chacun a pu apporter sa
pierre à l'édifice dans la lutte contre les sargasses.

La valorisation des sargasses, le désir de
tous 

Carburants, briques, sachets, revêtements, etc.
Sur le papier, diverses choses sont possibles par la transformation
des algues sargasses. À travers le congrès SargCoop 2,  les
différents acteurs de la coopération caribéenne ont pu présenter
leur situation actuelle face aux échouements mais aussi leurs
problématiques, leurs découvertes et leurs projets de valorisation.
Si au Mexique des maisons sont fabriquées en briques de sargasses,
à la Barbade, certains carburants sont élaborés à base de ces
algues. Mais, une question demeure, pourquoi tous les états et
territoires de la Caraïbe ne font pas la même chose ? Certes le
côté financier entre en jeu, mais, pour Lydia Barfleur, directrice
de la coopération régionale à la Région, il s'agit d'une question
de santé publique et d'avancée scientifique.

Difficile d'éliminer l'arsenic