

Par Stéphanie VÉLIN
s.velin@agmedias.fr

Face à des défis économiques croissants, les producteurs de canne à sucre doivent sans cesse s'adapter. Entre coûts élevés de la mécanisation et solidarité, ils témoignent de leurs réalités.
Dans les champs de canne d'Anse-Bertrand, la
récolte bat son plein. Pourtant, derrière cette image pittoresque,
se cachent des réalités économiques et techniques complexes. Gilles
Losy, jeune producteur de cannes et témoin direct de l'évolution du
secteur, décrypte les enjeux de la coupe et les défis auxquels sont
confrontés les planteurs. « On ne fait pas ça pour l'argent.
De plus, nous ne comptons pas nos heures dans ce travail. On sait à
quelle heure on commence, mais pas à quelle heure on finit parce
qu'il peut y avoir des aléas », dit-il.
Le coût de la mécanisation
À Anse-Bertrand, section Campêche, sur la route
qui mène au GFA Hermitage 1, la parcelle d'un de ses amis, Max
Gène, Gilles Losy parle de l'agriculture à travers sa propre
filiation. Cultiver la terre est un héritage qui n'est pas
monnayable. Cependant, pour ces jeunes agriculteurs, cultiver la
canne coûte cher. L'une des principales révolutions dans la coupe
de la canne à sucre est l'utilisation des coupeuses mécaniques,
mais cet équipement n'est pas à la portée...
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