

Par Anthony BASSIEN-CAPSA a.bassien-capsa@agmedias.fr

Ce jeudi 5 juin, les Chambres régionales et territoriales des comptes ont présenté une synthèse sur la gestion des sargasses par sept collectivités antillaises à son siège de Dothémare, aux Abymes.
Les échouements de sargasses sont récurrents aux
Antilles depuis 2011. Ceux-ci génèrent des impacts autant sur le
plan environnemental que sanitaire ou socio-économique. Ceci a
attiré très vite l'attention des Chambres régionales et
territoriales des comptes (CRTC) des Antilles-Guyane, qui analysé
la manière dont les collectivités gèrent ce fléau. Et ce jeudi 5
juin, ils ont dévoilé des résultats mitigés.
La gestion du fléau s'améliore
progressivement
Pierre Grimaud, le président des CRTC des
Antilles-Guyane, a constaté que les communes de Guadeloupe et
Martinique et les collectivités des Îles du Nord (Saint-Martin et
Saint-Barthélemy) gèrent mieux la gestion des échouements des
sargasses sur nos côtes : « Il en est ressorti du rapport que
c'est de leur responsabilité de mieux s'organiser pour les
collecter et les stocker, mais aussi de faire en sorte d'en
informer la population », indique-t-il. Il donne ensuite les
résultats de l'analyse : « Les collectivités et communes
s'organisent un peu mieux, il y a une meilleure anticipation, vu
que le phénomène est récurrent chaque année. Des acteurs comme
l'État, les communautés d'agglomération ou de communes et d'autres
intervenants sont également mobilisés sur cette question. Et avec
la création de GIP (groupements...
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