

Par Marie VANDEWOESTYNE m.vandewoestyne@agmedias.fr

À coups de milliers de nouveautés par jour et de prix défiant toute concurrence, les marques d'ultra fast fashion(1) ont de quoi séduire. Mais derrière l'illusion d'une mode accessible, cette façon de consommer révèle un coût social et environnemental vertigineux.
Shein, Temu, AliExpress, et autres marques à bas
coût sur internet, attirent une clientèle toujours plus large, en
quête de bonnes affaires face à l'inflation. Et ce même chez nous,
malgré le prix élevé des colis postaux et de l'octroi de mer. Un
créneau qui a donné des idées à une commerçante qui a ouvert un
magasin éphémère de produits Shein au Gosier (lire par ailleurs).
Dans un contexte économique où le secteur du textile n'a toujours
pas retrouvé son niveau d'avant-Covid, la fast fashion - et
désormais l'ultra fast fashion - est de plus en plus plébiscitée,
portée par la recherche de prix bas. Mais une nouvelle loi marque
un tournant politique : pour la première fois, l'État impose
aux acteurs du secteur des contraintes financières et de
visibilité. Le succès de ces mesures dépendra des décrets, attendus
dans les mois qui viennent, et de leur application.
Des prix défiant toute concurrence
En 2024, 35 % des Français ont acheté sur
Shein. En parallèle, Shein, Temu et Amazon ont généré
2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en France, en
hausse de 18 % par rapport à 2023 (3). Leurs atouts ? Des prix
imbattables, une offre ultra-large (Shein propose en moyenne
7 200 nouveautés par jour contre 290 pour...
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