Les élus guadeloupéens ont conclu une semaine de dialogue marathon avec les responsables des institutions gouvernementales et de l'état à Paris pour quel consensus pour une évolution dans le cadre de la république.
Ce déplacement parisien était une étape importante qui a été marqué par des nombreuses rencontres de haut niveau au sommet de l'état, échange avec les présidents de deux assemblées, le Sénat et l'Assemblée Nationale, discussion avec le conseillé outre-mer de la présidence, Olivier Jacob, grande réunion avec la ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, en clôture de ce déplacement parisien sur quel consensus pour une évolution institutionnelle et ou statutaire de la Guadeloupe. " Nous voulons d'une démarche soutenue et accompagnée. Le processus doit se poursuivre. On doit pouvoir travailler ensemble et aboutir à une consultation de la population guadeloupéenne. Il est nécessaire pour aller plus que l'état puisse prendre le relais. C'est une volonté de la population. Tout le monde autour de la table est d'accord pour dire qu'il faut que nous puissions évoluer ", avance Guy Losbar le président du Département.
Dans les locaux de la Rue Oudinot, il a eu un très large débat, parfois houleuse. Le consensus entre tous les acteurs n'était acté d'avance. Mais la majorité est d'accord pour faire évoluer le statut de la Guadeloupe. Chacun a fait part de sa position et sa stratégie pour la poursuite de ce processus d'évolution avec un très large tour de table sur la base du rapport du congrès de juin dernier qui fait bondir Victorin Lurel. "La méthode a été contestée. Déjà dans sa conception et son élaboration ces résolutions sont contestables. Le fait d'avoir choisi l'article 74 sans le dire aux élus, ni à la population, est une escroquerie intellectuelle et politique", a souligné le sénateur de Guadeloupe, Victorin Lurel.
L'évolution institutionnelle de la Guadeloupe est un enjeu de responsabilité politique. Aujourd'hui, beaucoup de décisions structurantes sont prises hors du territoire. Il faut adapter les politiques publiques aux réalités du terrain, des guadeloupéens et assumer localement les choix faits. La question de l'adaptation des institutions demeure pour pouvoir décider localement et répondre aux réalités guadeloupéennes. "L'essentiel est de ne pas perdre le contenu pour le contenant. La page est ouverte et nous permette de poser nos problématiques. Nous sommons entrain de fabriquer une Guadeloupe de demain " a expliqué Camille Pelage de la région Guadeloupe.
Retrouver plus de détails dans notre édition de ce lundi 22 décembre
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