Environnement
La rédaction
Figure de proue de Sea Shepherd, Paul Watson était emprisonné depuis juillet au Groenland et menacé d'extradition au Japon. On lui reprochait d'être à la manoeuvre de l'attaque d'un navire baleinier que l'association de protection des mers avait tenté de dissuader d'agir en 2010.
Emprisonné à Nuuk, au Groenland (Danemark), depuis juillet 2024, le militant écologiste Paul Watson a finalement été libéré.
La justice danoise a finalement rejeté la demande d'extradition du Japon. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, le "capitaine" et fondateur de l'ONG Sea Shepherd devait y être extradé.
Le militant avait demandé la nationalité française
L'état nippon lui reprochait d'être à l'origine des dommages et blessures causés sur l'attaque d'un navire baleinier en 2010 par l'association de protection des milieux marins.
Au cours de sa détention, Paul Watson avait fait l'objet d'une vive campagne de soutien de la part des milieux militants et politiques du monde entier. Dans ce contexte, il avait demandé à la France, où il vit avec sa famille, sa naturalisation.