Le MSC Virtuosa en croisière inaugurale en Guadeloupe

Après avoir présenté la saison dernière le "Seaside", la compagnie de croisière MSC revient cette saison avec un autre navire le "Virtuosa". Tout comme son prédécesseur, il tranche avec l'offre proposée sur le marché grâce à des prestations dites "premium" tout en gardant un package d'entrée abordable pour la cible Antillaise.  

"Notre qualité d'offre est impressionnante et nous cherchons l'effet "wow" à l'entrée du bateau. Malgré tout, le rapport qualité/prix est excellent avec un moyenne 800€ en pension complète et 500 euros en entrée de gamme. Avec toutes les animations et toutes les possibilités à bord, c'est une proposition très compétitive." expose Patrick Pourbaix, directeur de MSC Croisières France.

Long de plus de 330 mètres, le "Virtuosa" propose à ses passagers plusieurs dizaines de bars et de restaurants et des boutiques organisées dans une allée centrale, conçue un peu à la manière de l'axe central d'une petite ville. Elle est couverte d'un énorme écran souhaite la bienvenue aux shoppers. Puis, un effort particulier a été consenti au niveaudes animations, puisque des partenariats ont été noués avec des artistes locaux, afin de leur ouvrir une scène tout au long de la saison donnant une couleur purement régionale au voyage. 

"Avec le temps, nous avons compris que la croisière n'est pas simplement un mode de vacances pour les Antillais, mais elle fait partie de leur vie. Le produit que nous proposons doit être abordable certes, mais doit aussi pouvoir lui plaire." continue Patrick Pourbaix.

Un pari gagnant puisqu'à cette heure de la saison, les chiffres de réservation laissent espérer une nouvelle croissance de la fréquentation sur cette année.

12 ans de collaboration 

Pour le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CITG) aussi l'affaire est fructueuse. La croisière ne concerne pas uniquement les locaux. En général, les bateaux arrivent pour la saison avec à leur bord des touristes européens. Sur cette cible, un travail de promotion doit être réalisé.  Selon une étude demandée par le comité, 89% de ces passagers ne connaissent pas du tout les Îles de Guadeloupe mais 63% d'entre eux sont pour autant volontaires pour participer à des excursions.

Des sorties sur lesquelles le CTIG veut capitaliser pour leur permettre de découvrir une grande partie du territoire et bien entendu de consommer dans les entreprises locales. Pour l'heure, le montant total dépensé n'est que de 100€ en moyenne. Un chiffre que le CTIG veut voir progresser.

"Nous entendons les critiques sur le fait que les dimanches, les magasins soient fermés. Mais c'est un paramètre que nous espérons changer très rapidement. J'aspire à réunir l'ensemble des acteurs afin de parvenir à un accord sur l'ouverture de quelques enseignes. Nous savons que ce n'est pas simple, mais nous espérons parvenir à un terrain d'entente et un accord profitable à chacun." rétorque Jean-CLaude Nelson, 1er vice président du CTIG. 

Quant à la sécurité de ces passagers dans la ville de Pointe-à-Pitre, les regards ont coulé vers le sous-préfet et l'Etat implorant un peu plus de moyens humains dans le centre-ville, déclenchant les habituelles assurances de politesse. Le mystère reste entier quant à la probabilité que cela soit suivi d'actes concrets. Les poignées de main protocolaires ont célébré 12 ans de travail fructueux et prophésé un "avenir brillant" de la croisière sur le marché antillais et caribbéen.