Les premiers résultats, provisoires, viennent de tomber dans l’Hexagone dans le cadre du premier tour des élections législatives 2024. Le RN est en tête (34 %), selonIpsos Talan pour plusieurs médias. Le Nouveau Front Populaire arrive deuxième (28,5 %), suivi de la majorité présidentielle (20,5 %).
Le Rassemblement national (RN) et ses alliés, mené par Jordan Bardella, arrivent en tête des suffrages exprimés ce dimance (30 juin) par les Français dans l’Hexagone, dans le cadre du premier tour du scrutin des élections législatives 2024.
Selon les dernières estimations disponibles de l’institut de sondage Ipsos Talan, le RN se place à 33,5%, le Nouveau front populaire (NFP) à 28,1% et Ensemble, le parti présidentiel et ses alliés, à 20,7%. Les Républicains sont à 10%.
Selon les premières projections, le RN et ses alliés sont donc en tête et devraient obtenir entre 230 et 280 sièges, dont 204 à 244 uniquement pour le Rassemblement national, selon Ipsos Talan. Le Nouveau Front populaire pourrait obtenir 125 à 165 et Ensemble ! entre 70 et 100 sièges. Ces projections sont toutefois à prendre avec précaution, puisque les reports de voix entre les deux tours peuvent faire évoluer les tendances, d’autant plus qu’il devrait y avoir bien plus de triangulaires – avec trois candidats à même de se maintenir au second tour – lors de ces élections qu’il y a deux ans. Jusqu’à 300 d’après les estimations actuelles.
Le report des voix et les consignes de vote surveillés à la loupe
Les principaux partis ont d’ailleurs déjà commencer à se positionner. Le Nouveau front populaire a appelé dès l’annonce des résultats à faire barrage à l’extrême-droite, quitte à voter pour un candidat Renaissance si nécessaire, pour empêcher la victoire d’un candidat du Rassemblement national. La gauche appelle également ses candidats arrivés en 3e position à se désister pour la même raison. A contrario, le parti de droite Les Républicains a refusé de donner une consigne de vote à ses électeurs pour le second tour, qui aura lieu le 7 juillet dans l’hexagone.
Le camp présidentiel, quant à lui, n’a pour l’instant pas exprimé clairement sa position en vue du second tour. Dans un communiqué, Ensemble a annoncé appeler ses candidats arrivés 3e à se désister “au profit des candidats en mesure de battre le Rassemblement national et avec qui [ils partagent] l’essentiel : les valeurs de la République“, sans préciser si tous les partis sont concernés par cette formule et, sinon, lesquels en sont exclus.
La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de Renaissance, s’est montré légèrement plus précise sur TF1. Elle appelle à voter pour le candidat “le plus républicain, celui qui partage nos valeurs” et a explicitement exclu un “certain nombre de candidats” de gauche de sa définition de ce que serait un candidat républicain.
