André Atallah, maire de Basse-Terre
Les locaux des associations carnavalesques ne répondent plus aux normes de sécurité. • C.D
BASSE-TERRE. À la suite à la mobilisation de deux associations carnavalesques du chef-lieu (Waka et Kalson All Stars) qui se plaignent d’être maltraitées par la municipalité, le maire André Atallah tient à faire une mise au point sur ce qu’il considère comme une polémique à la fois injuste et stérile.
La colère gronde dans le milieu associatif à
Basse-Terre. À quoi attribuez-vous ce mécontentement ?
André Atallah : Chacun sait l’importance que
j’attache à la vie associative dans la cité. Les associations,
qu’elles soient sportives, culturelles, ou de quartier, constituent
le coeur battant de la vie sociale. Elles jouent un rôle
fondamental d’animation, d’équilibre, et de cohésion. J’en veux
pour preuve leur implication lors du passage de la flamme olympique
à Basse-Terre. C’est pourquoi, malgré la situation financière
difficile de la ville, nous veillons à les soutenir de façon
équitable dans la mesure de nos moyens et dans le respect da la
réglementation. Basse-Terre n’héberge pas moins de 52 associations
dans les locaux communaux. Je suis donc fort surpris de l’action
disproportionnée engagée contre nous par ces deux associations
que…
