

Par Stéphanie VÉLIN s.velin@agmedias.fr

Les cérémonies dédiées à l'abolition de l'esclavage survenue le 27 mai 1848 en Guadeloupe s'intensifient et mobilisent des budgets de plus en plus conséquents. Au-delà de la facture, que disent ces dépenses de notre rapport à l'histoire ?
Ces dernières années, de plus en plus d'événements
sont organisés pour les commémorations de la seconde abolition de
l'esclavage. Les animations, concerts, colloques font désormais
partie du programme annuel. « Il y a un besoin identitaire qui
devient de plus en plus important, et à mon avis, ça va
continuer », observe l'économiste Jean-Marie Nol.
Cette dynamique identitaire se manifeste aussi
dans la multiplication des initiatives à l'échelle des communes,
une effervescence qui sous-tend une problématique financière.
Département, communes, Région : qui finance, et combien ?
Contactées sur le volet budgétaire, ces structures n'ont pas donné
suite à nos sollicitations. Les budgets alloués aux commémorations
pourraient...
Related News

Comprendre la polémique autour de Shein, emblème de l'«ultra fast fashion»

La Russie et l'Ukraine procèdent à un nouvel échange de prisonniers

A69 : nouveau bras de fer en vue à l'Assemblée
