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Les enfants de familles monoparentales plus exposés à la précarité

14 January 2025
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Rédaction Web

Dans son étude sur la composition des familles de Guadeloupe en 2021, l'Insee confirme que le modèle monoparental continue d'être dominant face à la famille dite traditionnelle ou la famille recomposée. Et ces familles continuent d'être plus vulnérables à la précarité que les autres.

Les années passent et les lignes bougent assez peu en matière de composition familiale en Guadeloupe. Selon les données d'une enquête de l'Insee rendue publique ce mardi 14 janvier 2025, 53% des 80 800 mineurs guadeloupéens vivent dans des familles monoparentales. 39% (contre 68% dans l'Hexagone) sont encore au sein de familles dites traditionnelles avec deux parents et 8% font partie de familles recomposées.

La mère est encore la valeur cardinale de la famille monoparentale, mais cette petite famille est aussi beaucoup plus exposée à la précarité. En effet, la moitié des enfants dans ces familles ont un parent qui travaille et 30% vit dans des logements non adaptés à la famille.

L'étude nous apprend aussi que la Guadeloupe compte aussi une plus grande part d'enfants unique que la France avec 27% contre 20% ainsi qu'une moyenne de 2.3 enfants par famille recomposée. 

Enfin, ce qui fait la particularité de la Guadeloupe c'est que les mineurs vivent dans les familles monoparentales dès leur première année de vie, alors que ce cas de figure intervient beaucoup plus tardivement dans l'Hexagone au gré des séparations des couples.