Les jeunes agriculteurs font le tour de leurs problématiques au FIMA

Les thèmes de ce forum sont délicats. À de nombreuses reprises, les Jeunes Agriculteurs ont fait part de leurs frustrations quand aux difficultés liées à leur installation et à la rentabilité du développement. Toutefois l'ensemble des acteurs présents autour de la table avaient la volonté d'amener un dialogue ouvert capable d'accoucher de quelques esquisses de solutions.

"Il est fondamental de réussir l'installation des jeunes agriculteurs mais nous devons concevoir une projet et l'emmener à terme. La succession fait aussi débat mais il y a, là aussi une réflexion à mener pour permettre à tout le monde de comprendre les enjeux pour empêcher et réduire ce risque." expose Rodrigue Trèfle le président de la SAFER Guadeloupe.

Réduire les freins et les obstacles est d'autant plus important que le foncier, normalement, est disponible. Selon la SAFER, il reste 31 000 hectares à exploiter, "une belle marge de manoeuvre" encore faut-il réussir le recrutement de nouveau professionnels.

Un métier vieillissant

L'âge moyen des agriculteurs en Guadeloupe avoisine les 55 ans. "Nous avons une population agricole vieillissante, la transmission est difficile car la retraite n'est pas avantageuse. Les agriculteurs préfèrent donc continuer à travailler, mais cela retarde aussi la transmission ou la reprise des exploitations. Il faut trouver de nouvelles solutions et permettre aux jeunes et aux anciens de se rencontrer." déclare Yoan Cabidoche, président des Jeunes Agriculteurs.

Enfin, les débats ont porté sur l'enrichissement de l'offre de formation agricole et la meilleure idenfication des aides à l'emploi, le tout dans l'espoir de trouver des stratégies pour assurer la viabilité économique des exploitations tout en préservant l'environnement.