

Les nids-de-poule constituent un fléau sur nos routes et ils ne cessent de se multiplier. De quoi alarmer les usagers et plus particulièrement les motards de Guadeloupe.
Pour la section Guadeloupe de la Fédération
française des motards en colère (FFMC 971), le 1er mai n'est ni
synonyme de manifestations syndicale, ni de muguet, mais d'une
opération « nids-de-poule ». Elle en est cette année à sa
2e édition et a pour objectif de signaler leur présence, d'autant
plus qu'ils constituent un véritable danger pour les propriétaires
de deux-roues, car ils peuvent occasionner non seulement
d'importants dommages à leurs engins, mais aussi des blessures
graves, voire mortelles, selon leur profondeur. L'an dernier, ils
ont sillonné le nord Basse-Terre et cette année, ils se sont rendus
sur les routes de Grande-Terre. Dressons le bilan de cette
opération.
Un danger pour tous les usagers de la
route
Jimmy Vermont de Boisrolin, coordinateur de la
section Guadeloupe de la FFMC explique les raisons pour lesquelles
ils ont relancé cette opération : « Nous l'avons faite dans le
but de sensibiliser les pouvoirs publics, que ce soit les mairies,
le Département ou Routes de Guadeloupe, parce que les nids-de-poule
sont de plus en plus nombreux et nos vies sont en danger. toutes
les routes du département sont concernées, que ce soit dans le nord
ou le sud Basse-Terre, tout comme dans le nord ou le sud
Grande-Terre et on a particulièrement ciblé des trous et plaques
d'égout qui sont, pour nous, très dangereux et qui risquent de nous
faire chuter, d'abîmer notre matériel, mais aussi d'entraîner la
mort de tous les usagers ». Celui qui est également trésorier
au sein de l'Union des motards de Guadeloupe (UMG) et de
l'association Les Motards du Nord en profite pour signaler que même
si les propriétaires de deux-roues sont les usagers de la route les
plus exposés...
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