Lundi, Rudy Gobert était dans les locaux de notre quotidien. Il est revenu sur ses Jeux olympiques et sa médaille d’argent obtenue avec la France. Il a relaté sa saison et ses ambitions en NBA et n’a pas caché son désir de continuer à briller en défense en NBA, où il souhaite ardemment obtenir un cinquième titre de DPOY (defensive player of the year « défenseur de l’année »). Il rêve aussi de briller collectivement avec les Wolves, lui qui est passé de peu à côté d’une qualification pour les Finals à la fin du mois de mai dernier.
Qu’est-ce que ça vous fait d’avoir une
médaille aux JO de Paris ?
C’est beaucoup de fierté. Obtenir une médaille
aux Jeux olympiques, c’est quelque chose d’unique. De le faire chez
nous, en France, devant notre public, devant notre peuple, ça a
encore plus de valeur. Après, on a voulu la médaille d’or, c’était
l’objectif. Mais malgré ça, on est quand même très fiers du groupe,
fiers du travail accompli et fiers de l’état d’esprit qu’on a
démontré.Dans les compétitions qui étaient très relevées, il y a eu
des hauts et des bas, mais on a su se regrouper au moment où il
fallait et aller chercher notre place en finale.
Qu’est-ce qui a manqué à l’équipe de France
pour obtenir la médaille d’or ?
Pas grand-chose. Je pense qu’on était pas loin
d’y arriver. On se souvient de tous des exploits de Stephen Curry.
Mais nous, en tant qu’équipe, pendant le match, il y a des petites
choses sur lesquelles on aurait pu mieux faire. Après, c’est
toujours facile à la fin de dire qu’on aurait pu faire ça ou ça.
Mais je pense qu’en tant qu’équipe, il y a des petits trucs qu’on
aurait pu faire. Après, c’est le sport et on apprend. Et ça reste
une très, très grosse équipe. Au final, le plus important, c’est
qu’on n’a rien lâché. Et on s’est mis dans une position où, malgré
le match, malgré tout ce qui s’est passé, on était vraiment, à un
moment donné, à trois points.
Une bonne session
C’était important pour toi de revenir en
Guadeloupe après ces JO ?
Bien sûr, c’est toujours important pour moi de
revenir ici. J’essaie de venir chaque année pour voir mon père.
Puis…
