Par Stéphanie VÉLIN
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Dimanche dernier, une vidéo a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, celle d’une cliente de Carrefour Destreland qui n’a pas pu payer le total de ses courses de plus de 200 euros pour 15 articles alimentaires et produits d’hygiène. • GG
Dimanche 1er septembre, de nouvelles mobilisations contre la vie chère ont été organisées en Martinique et en Guadeloupe. Quinze ans après le mouvement de lutte contre la vie chère qui a soulevé la Guadeloupe en 2009, quelles sont les marges de manœuvre des consommateurs ?
L’appel avait été diffusé sur les réseaux sociaux
et relayé par des personnalités telles que l’artiste martiniquais,
Kalash. Une nouvelle vague de mobilisation contre la vie chère
devait prendre d’assaut la grande distribution en Martinique et en
Guadeloupe le même jour, à la même heure. Si la mobilisation a été
plutôt suivie en Martinique, en Guadeloupe, le rassemblement est
resté modeste, même si d’autres mobilisations sont à prévoir.
« Casser les rentes »
Dimanche dernier dès 7 heures du matin sur le
parking du magasin Carrefour Destreland à Baie-Mahault, des
dizaines de personnes se sont donc rassemblées à l’initiative du
Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources
afro-caribéens (RPRAC), le « R ». Face à la hausse
continue des prix des denrées alimentaires de base et des produits
d’hygiène, l’objectif est d’aligner les prix des produits de la
Martinique et de la Guadeloupe sur ceux de l’Hexagone. Par une
action interîles, les manifestants entendaient faire…
