

Par Yvor J. LAPINARD y.lapinard@agmedias.fr

La ministre chargée du Logement a formalisé, hier en préfecture, avec une vingtaine de partenaires, une approche coordonnée des actions qui pourront se déployer sur le territoire au bénéfice des personnes en situation de rue.
La situation des personnes en grande marginalité
se trouvait au centre des discussions, hier en fin de matinée à la
préfecture. Le schéma territorial de prise en charge qui a été
signé entre tous les partenaires, dont l'État et le Département,
les concerne particulièrement.
Sous la direction d'Arnaud Duranthon, le
secrétaire général adjoint de la préfecture chargé de la cohésion
sociale, la conception de ce document aura nécessité des travaux
préparatoires engagés il y a sept mois avec l'ensemble des
structures concernées. L'intérêt était de déboucher sur des
solutions de prise en charge globales et coordonnées de ces
personnes en situation de grande marginalité.
Elles sont un peu plus de 300, dont 17 % de
femmes, à se retrouver dans la rue. Et parmi elles, une centaine de
grands marginaux bien visibles dans le secteur de Pointe-à-Pitre et
une vingtaine dans la même situation à Basse-Terre. Ils sont
éloignés des dispositifs de...