Par Stéphanie VÉLIN
s.velin@agmedias.fr
Des Abymes au bout du monde. Confidences d'une journaliste qui a mené une belle carrière de journaliste à l'international : Marie-Claude Céleste.
«On n'est jamais aussi heureux que quand on est
apprécié chez soi », confie Marie-Claude Céleste. Il y a
quelques semaines, cette journaliste chevronnée était à l'honneur
d'une rencontre littéraire qui s'est tenue à la médiathèque Achille
René-Boisneuf à Pointe-à-Pitre, autour de son ouvrage récemment
paru aux éditions Jasor: Itinéraire d'une
journaliste antillaise : face à la force des préjugés
(2025). Cette reconnaissance locale, Marie-Claude Céleste la
considère comme essentielle.
Une voix chez soi, une résonance
mondiale
La journaliste de presse écrite, radio et télé se
souvient autant des anonymes qui l'ont marquée que des figures
emblématiques telles que le boxeur américain Mohamed Ali
(« jétais scotchée », avoue-t-elle), ou Michel Camdessus,
le directeur du Fonds monétaire international (FMI) de 1987 à 2000.
Marie-Claude Céleste revient ainsi sur la voie qu'elle n'était pas
censée emprunter, car elle a grandi dans la Guadeloupe des années
1950. Enseignante en Guadeloupe ou mieux,
en« Métropole »,...
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