Ce samedi (18 janvier), la commune de Sainte-Anne (Guadeloupe) va vivre un moment historique avec l'inauguration du stade Marius-Trésor. L'ancien défenseur de l'Equipe de France revient sur cet hommage.
Quand avez-vous su que le stade de Sainte-Anne porterait votre nom ?
Je dois vous avouer que c’est la troisième municipalité qui me propose de donner mon nom au stade de Sainte-Anne. Blaise Aldo est le premier maire à me l’avoir proposé, puis Christian Baptiste et enfin son frère Francs Baptiste. Jusqu’à présent, je n’avais pas répondu favorablement, parce que dans mon esprit on donnait le nom d’un stade à une personne décédée.
Après une discussion avec des amis j’ai décidé d’accepter car c’est un honneur,
Sainte-Anne est ma ville de naissance et où j’ai passé mon enfance.
Quel sentiment vous anime en voyant que le stade de votre commune natale portera désormais votre nom ?
Pour moi c’est une grande première. Je pense qu’il y aura beaucoup d’émotions ce samedi (18 janvier) parce que beaucoup de mes amis seront présents, j’ai énormément de bons souvenirs à Sainte-Anne. J’ai commencé à jouer au football sur le terrain à côté de mon école, j’ai gagné mon premier titre de champion de Guadeloupe avec la Juventus en 1969, avant de quitter la Guadeloupe.
Pourquoi avoir choisi le football ?
Je suis issu d’une famille qui pratiquait beaucoup le cyclisme. Mon frère et mon oncle étaient adeptes de la petite reine. Les voir revenir à la maison après avoir chuté m’a un peu rebuté (rires). Le cyclisme pour moi est un sport où l’on souffre « seul » alors que le football est vraiment un sport d’équipe.
Pour lire cette interview, télécharger gratuitement L'Hebdo France-Antilles France-Guyane, édition Hexagone du 17 janvier.
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