Martinique : les coiffeurs en colère contre les pratiques illégales dans leur secteur


Jean-Marc Atsé jm.atse@agmedias.fr

La profession de coiffeur traverse une crise en Martinique avec la prolifération des coiffeurs illégaux. Les professionnels réclament aujourd'hui plus de contrôles et une baisse des charges pour pouvoir s'en sortir économiquement.
Pour que la profession organise une conférence de
presse à la Chambre de métiers et de l'artisanat, c'est dire s'il y
a péril dans le salon de coiffure. Depuis plusieurs années, les
artisans coiffeurs (700 en Martinique), installés légalement,
alertent sur la multiplication des pratiques illégales et sur la
concurrence déloyale qu'ils subissent, alors qu'ils font, eux,
l'objet de contrôles réguliers.
Ce déséquilibre est d'autant plus mal vécu que,
selon les acteurs du secteur, le gouvernement s'était engagé
à renforcer les contrôles en contrepartie de l'assouplissement de
certaines règles, ce qui ne semble pas s'être concrétisé. « Il
n'y a que quatre contrôleurs en Martinique pour l'ensemble de
l'artisanat », regrette Leïla Simonard, gérante des sociétés
O' Naturel et adhérente à l'Union nationale des entreprises de
coiffure (Unec). « On ne se sent pas soutenus, ni entendus. Il
faut que le gouvernement mette les moyens pour intensifier les
contrôles. »
Un marché perturbé
Avec des charges fixes importantes, les salons
établis peinent à rivaliser avec ces concurrents qui seraient (il
n'y a pas de chiffres officiels) au nombre de 400. Le secteur
appelle donc à des mesures urgentes pour encadrer...
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