Mort du Dr Gal : marche blanche, et un audit de sécurité est urgemment demandé

«Maintenant, la balle est dans le camp de la
direction de l'Établissement public de santé mentale (EPSM) »,
explique Hubert Hermin, infirmier à l'EPSM, à l'issue de la marche
blanche qui s'est tenue vendredi 12 décembre, en hommage au docteur
Jean-Michel Gal, mortellement agressé par un patient, le 1er
décembre dernier. Cette marche, à la fois commémorative et pour
alerter sur le manque de moyens en santé mentale, initiée par un
collectif de soignants, s'est terminée par la rencontre de cinq
agents de l'EPSM avec le directeur de l'agence régionale de santé
(ARS) de Guadeloupe, Laurent Legendart. Auparavant, une centaine de
personnels, infirmiers, quelques médecins et administratifs, tous
vêtus de blanc, étaient partis du site de l'établissement, à
Pointe-à-Pitre, en direction de l'ARS, aux Abymes. L'émotion était
encore très présente, entre larmes de tristesse et colère, et, pour
tous, une profonde nécessité d'accéder à un nouveau contexte de
travail.

Dans les mains de la direction

L'entrevue d'une heure avec le directeur de l'ARS
laisse apparaître que...