Nouveau coup de feu à Capesterre : un homme blessé dans une dispute de voisinage
Par Christophe VERGER [email protected]

Samedi 13 décembre vers 19h30, un jeune homme a été blessé par balle à la cuisse à la section Four-à-Chaux, à Capesterre-Belle-Eau. Le tireur, qui aurait agi à la suite d'un litige de voisinage, est en fuite.
Le calme de la soirée de samedi a été rompu par un coup de feu aux alentours de 19h30, dans la section Four-à-Chaux à Capesterre-Belle-Eau. Les forces de l'ordre, alertées, ont découvert sur place un jeune homme blessé par arme à feu. La victime avait reçu une balle au niveau de la cuisse. Les secours ont rapidement pris en charge l'homme, dont l'état a été jugé stable. Selon les premiers éléments de l'enquête menée par la gendarmerie, l'origine de cette fusillade serait tristement banale : un litige de voisinage. La dispute, dont la nature exacte reste à déterminer, aurait dégénéré jusqu'à l'usage d'une arme à feu. Cette hypothèse, si elle se confirme, illustrerait une nouvelle fois la dangerosité de la détention illégale d'armes et la facilité avec laquelle des conflits quotidiens peuvent tourner au drame.
Le tireur en fuite, la victime bientôt entendue
L'auteur du coup de feu a pris la fuite immédiatement après les faits. Une enquête a été ouverte et les gendarmes mènent des recherches actives pour identifier et interpeller le suspect. De son côté, la victime, dont le pronostic vital n'est pas engagé, a été transportée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour y recevoir des soins. Les enquêteurs prévoient de l'auditionner dès ce dimanche 14 décembre à l'hôpital, dans l'espoir de recueillir des précisions sur les circonstances exactes de l'agression et l'identité de son agresseur.
Cette nouvelle agression par balle s'ajoute à une longue liste d'incidents similaires ayant émaillé l'année 2025 en Guadeloupe. Elle intervient dans un contexte où les autorités, tant policières que judiciaires, multiplient les opérations contre la circulation des armes illégales. Pourtant, les faits divers liés aux règlements de compte ou aux disputes dégénérées continuent de défrayer la chronique, alimentant un sentiment d'insécurité persistant au sein de la population.
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