

À l'instruction
Richard GARNIER

L'instruction menée à la suite du meurtre d'un jeune mineur âgé de 16 ans, tué à coups de couteau au début du carnaval à Pointe-à-Pitre, vient de connaître une nouvelle avancée. Ils sont désormais un peu plus d'une demi-douzaine à avoir été interpellés. Reste à définir leurs rôles exacts. En attendant la suite des investigations.
Ce fut le premier homicide de cette année 2025, survenu le dimanche 12 janvier dernier, après 22 heures. Le mineur âgé de 16 ans avait été violemment pris à partie par un groupe d'une dizaine d'autres jeunes, alors que les festivités carnavalesques battaient leur plein dans le centre-ville pointois. Agressé violemment à l'arme blanche, pour un mobile que l'instruction ouverte tente toujours de préciser, il avait été pris en chasse. Il aurait alors tenté de trouver refuge dans une boutique de l'artère commerçante de la rue Frébault. Le gérant de l'établissement avait immédiatement alerté les secours. Le Samu était intervenu sur place pour prendre en charge la victime. Une intervention qui, selon une source policière, s'était déroulée aux environs de 22h30. À ce moment-là, les déboulés carnavalesques étaient toujours en cours dans les rues de la ville.
Les investigations se poursuivent
Comme le veut le secret de l'instruction, on ne sait pas, pour l'heure, quels ont été les rôles de l'ensemble des jeunes déjà appréhendés, en grande majorité des mineurs. Certains n'ont guère plus de 15 ans. Ils seraient sept à avoir été interpellés pour l'instant. La plupart auraient été placés sous contrôle judiciaire. Mais au moins l'un d'eux serait en détention provisoire, soupçonné lui d'avoir donné les coups de couteau. A-t-il été le seul à utiliser une arme blanche devenue létale ? C'est tout l'objet de l'enquête menée dans le cadre de l'information judiciaire qui a été ouverte au moment du drame. Il convient d'ailleurs de rappeler qu'une dizaine de jeunes avait pris part, ce soir-là, à l'attroupement lors duquel la victime avait reçu plusieurs coups de couteau, notamment à la gorge. Ce qui sous-entend que les investigations se poursuivent, et que les derniers jeunes impliqués dans cet attroupement mortel devraient être les prochains à être inquiétés.
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