Relaxes pour les deux accusateurs de feu Cédric Cornet et d’Edwing Laupen

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Tribunal correctionnel de Basse-Terre

Par Richard GARNIER
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Jules Frair, ainsi que Christine Jacques, anciens membres de la majorité gosiérienne, ont été relaxés. • AEA

Initialement prévenus d’établissement et d’usage d’une attestation ou d’un certificat inexact, dans une affaire de vidéo pornographique, dont l’existence n’a jamais pu être prouvée, mais sa fausseté non-plus, Jules Frair et Christine Jacques qui certifiaient y impliquer Cédric Cornet ont été relaxés. Dans un jugement rendu le 6 septembre dernier, le parquet basse-terrien a indiqué qu’il n’interjetterait pas appel de ces relaxes. 

L’audience au fond s’était tenue le 31 mai 2024.
Lors de cette dernière, les deux opposants au maire décédé du
Gosier étaient poursuivis pour avoir fait usage d’attestations, en
sachant qu’elles étaient inexactes. En l’espèce, d’avoir établi
sciemment de telles attestations et d’en avoir fait usage, alors
que ces documents relataient l’existence de rapports sexuels
attribués à Cédric Cornet et à son directeur de cabinet avec des
mineurs. Le maire, disparu depuis et Edwing Laupen déposaient
plainte pour diffamation publique aggravée. Ici sont retranscrits
fidèlement les attendus du jugement rendu le 6 septembre dernier.
Il y est tout d’abord rappelé « qu’à la suite d’une procédure
d’instruction, le tribunal correctionnel pointois avait déclaré
Eric Damaseau coupable de diffamation aggravée au préjudice des
deux plaignants, pour avoir diffusé, par voie électronique des
vidéos comportant…