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Rodrigue Petitot condamné à 1 an de prison avec sursis simple

24 January 2025
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Rodrigue Petitot, leader du mouvement contre la vie chère, a été condamné à 1 an de prison avec sursis simple, ce vendredi matin (24 janvier), par le tribunal correctionnel de Fort-de-France. Dans ce dossier de l'intrusion au sein de la résidence préfectorale, il est considéré comme libre. 

La condamnation de Rodrigue Petitot est tombée ce vendredi matin (24 janvier). Le porte-drapeau du mouvement contre la vie chère a été condamné à 1 an de prison, intégralement assorti de sursis. Il comparaissait ce matin, en visio-conférence, pour connaître la décision mise en délibéré ce matin à l'issue de deux jours de procès. 

Pour rappel, le "R" était poursuivi pour des faits de violation de domicile, d'outrages et d'actes d'intimidation à la résidence préfectorale, le 11 novembre dernier. Il a été reconnu pour ces faits, ainsi que pour outrages, rébellion et violences contraventionnelles contre des personnes dépositaire de l'autorité publique. 

Rodrigue Petitot doit également verser 500 euros d'amende. Il doit aussi réparer les dommages causés à la partie civile, verser un euro symbolique à Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique et ainsi que 500 euros à chaque policier. 

Ses avocats, Mes Bellemare, Arneton et Germany, sont en train de s'occuper de l'aménagement de peine de leur client concernant l'autre condamnation pour menaces sur des personnes détentrices d'un mandat, à savoir celle de 10 mois sous bracelet électronique.

Que disaient les réquisitions ? 

Au cours de ses réquisitions, ce mercredi, lors de la deuxième journée d'audience, la représentante du ministère public avait rappelé que toutes les infractions, qu'il s'agisse de la violation de domicile, des menaces et des intimidations, ainsi que l'outrage sur des personnes dépositaires de l'autorité publique, sont caractérisées.

Cette dernière avait requis, à l'encontre de Rodrigue Petitot, une peine de 30 mois de prison, dont 15 mois assortis du sursis probatoire. La partie ferme est à purger en détention. Une peine assortie d'une interdiction de paraître au domicile préfectoral et de la réparation des dommages causés.

À la barre, le prévenu avait nié toutes les charges retenues contre lui, dénonçant une « manœuvre délibérée » pour écarter son mouvement du débat public. Il affirme que la visite du ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, avait été avancée de 48 heures, rendant impossible tout dialogue avec le RPPRAC, dont les membres étaient alors à Paris. « C'est un déni de notre droit de représentation », a-t-il martelé. 

Ce vendredi et comme lors des deux derniers jours du procès (mardi et mercredi), des manifestants se sont postés devant les portes du tribunal. Ses partisans ont sauté de joie lorsqu'ils ont appris qu'il était considéré comme libre dans ce dossier. "On a gagné !", pouvait-on entendre.