SUIVEZ EN DIRECT – «Une époque nouvelle doit commencer» estime Emmanuel Macron
Après la censure du gouvernement Barnier, ce mercredi 4 décembre 2024, il faut désormais connaître le destin politique de la France. Après avoir rencontré plusieurs personnalités politique, ce jeudi matin à l'Elysée, Emmanuel Macron doit s'adresser aux Français afin de leur tracer, peut-être, les coutours d'un nouveau gouvernement francais.
Allocution complète d'Emmanuel Macron
- Emmanuel Macron refuse d'assumer "l'irresponsabilité des autres" et il faudra voter une loi pour que le prochain budget fonctionne en 2025.
"Le calendrier qui m'inporte n'est pas celui des ambitions, mais celui de notre nation (...) nous avons 30 mois pour que la gouvernement fasse de la France un pays plus fort et plus juste"
- Le nouveau gouvernement repartira sur la préparation d'un nouveau budget grâce à un premier ministre capable d'éviter une censure des autres forces politiques françaises.
Pas de démission donc pour Emmanuel Macron qui compte bien exercer son mandat confié "démocratiquement" pendant cinq ans.
- "Me rendre responsable de cette situation est confortable" dit Emmanuel Macron à l'analyse de la motion de censure. La motion de censure "insulte" les électeurs du RN. Les députés RN ont donc créé le désordre.
- Selon Emmanuel Macron, la décision de la dissolution n'a pas été "comprise". Or c'était une décision "inéluctable". "Nul ne peut dire qu'en faisant cela, je ne vous ai pas redonné la parole" a déclaré le président
- Selon les premiers échos sortis de l'Élysée, il n'y aura pas de nomination de Premier ministre dans la soirée. Mais le président de la République a remercié l'ancien Premier Ministre, Michel Barnier "pour son dévouement et sa pugnacité"
Les réactions
Lourdement attaquée dès les premières minutes de l'allocution par Emmanuel Macron, Marine Le Pen a de nouveau assumé la position de son parti de voter la censure contre le gouvernement Barnier.
Même indignation du côté de La France Insoumise, Mathilde Panot regrette un président "incapable de reconnaître la responsabilité dans le chaos politique."
Sur le plan local, Olivier Nicolas, le premier secrétaire de la fédération socialiste, dénonce aussi le manque d'humilité du chef d'État.
"Pour 10 secondes de mea-culpa sur sa dissolution insensée, on aura eu droit à 10 minutes de déni, de mépris et d’arrogance envers ces imbéciles d’électeurs et de députés qui ne comprennent décidément rien.Emmanuel Macron ne montre toujours pas qu’il admet la nécessité d’un changement de cap. Il semble toujours à la recherche d’un nouveau bricolage pour continuer d’appliquer la politique qui a conduit la France dans l’impasse. Ce président n’est toujours pas à la hauteur du moment que traverse la République et dont il est le principal responsable.Nous réitérons nos propositions pour sortir du blocage qui ne peut pas durer 6-8 mois de plus, notamment au vu des urgences pour nos territoires. Mais, pour l’heure, rien n’indique qu’il y répondra favorablement."