Une 5e plénière de la Région placée sous le signe des restrictions

Les esprits ont chauffé lors de cette 5e plénière
de la Région, ce vendredi 15 novembre. Lors de cette dernière
assemblée, les élus de la région ont abordé les restrictions
budgétaires nécessaires pour pallier aux dépenses de la
collectivité mais aussi à la coupe budgétaire imposée par l'État.
Après plus de deux heures de discussions au sein de l'hôtel de la
Région de Basse-Terre, le budget modifié a finalement été adopté.
Concernant les questions de l'octroi de mer et de la vie chère, Ary
Chalus, le président a offert une réponse controversée.

L'État dans une situation économique
délicate

Aujourd'hui, l'État français vit dans un contexte
budgétaire contraint entouré d'un climat général délicat. Pour
pallier à ses dépenses, l'État a décidé de supprimer plusieurs
dizaines de millions d'euros de sa dotation consacrée aux
collectivités. Pour la Guadeloupe, ce sont près de 10 millions
d'euros de moins que les années précédentes. Lors de cette
assemblée plénière, le président de région s'est exprimé clairement
en affirmant que le conseil régional continuera toujours à faire ce
qu'il faudra pour le bien du territoire et de sa population. La
décision modificative du budget 2024 soumise lors de cette plénière
avait pour objectif d'adapter les moyens de la collectivité à ses
ambitions et aux défis qui se présentent. Ainsi, à travers sa prise
de parole, Ary Chalus a souhaité faire comprendre à l'assemblée que
les décisions à prendre doivent être le fruit d'une réflexion
profonde et concertée avec l'ensemble des partenaires.

La vie chère en tête de liste

L'enjeu majeur principalement abordé lors de cette
assemblée fut celui de la vie chère....