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Viry-Chatillon : Deux suspects écroués près de trois ans après le meurtre d’un trafiquant de cocaïne guyanais défénestré

01 July 2025
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Faits divers dans l'Hexagone

Richard GARNIER avec Le Parisien

En août 2022, les deux hommes écroués sont soupçonnés d'avoir poussé par la fenêtre d'une chambre d'hôtel le trafiquant guyanais à Viry-Chatillon.
En août 2022, les deux hommes écroués sont soupçonnés d'avoir poussé par la fenêtre d'une chambre d'hôtel le trafiquant guyanais à Viry-Chatillon. • IMAGE D'ILLUSTRATION/POLICE NATIONALE

Deux hommes ont été mis en examen pour meurtre en bande organisée et placés en détention provisoire dans le cadre de l'affaire d'un trafiquant guyanais de 35 ans, défenestré du sixième étage d'un hôtel à Viry-Chatillon (Essonne) en août 2022. C'est ce que révèle Le Parisien. Selon les enquêteurs, l'un des suspects aurait fui au Maroc.

Le 22 août 2022, le guyanais dénommé Franck avait été retrouvé grièvement blessé au pied de l'hôtel. Les deux hommes écroués sont soupçonnés de l'avoir poussé par la fenêtre d'une chambre de cet hôtel. Une perquisition avait permis de découvrir 660 g de cocaïne et 4 000 euros dans un appartement utilisé par la victime, confirmant son implication dans un réseau d'importation de drogue. Le trafiquant guyanais décédé deux jours plus tard à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Un témoin a désigné deux suspects grâce aux planches de la police, et un renseignement anonyme a conduit à deux autres individus. Trois suspects ont été arrêtés le 24 juin dernier à Vitry-sur-Seine. Lors de l'opération, la police a saisi plusieurs armes à feu, dont un pistolet-mitrailleur, ainsi que plus de 30 000 euros en liquide. 

L'affaire connaîtra des suites 

Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et identifier les éventuels commanditaires. La détention provisoire des deux suspects permettra aux enquêteurs de rassembler des preuves supplémentaires.

Viry-Chatillon a connu des problèmes de sécurité récurrents, notamment avec l'affaire dite “des policiers brûlés en 2016”, où ces derniers avaient été attaqués à coups de barres de fer et de cocktails Molotov. Cette affaire avait provoqué un fort émoi parmi les policiers et le gouvernement.