

Rédaction Web

Le thriller Zion, premier long-métrage du réalisateur guadeloupéen Nelson Foix, s'impose comme la surprise cinématographique du moment. En à peine une semaine d'exploitation en métropole, le film a attiré plus de 100 000 spectateurs, confirmant son statut de phénomène après un démarrage fulgurant aux Antilles.
Avec 105 365 entrées, Zion surclasse des productions à gros budget comme Moon, le panda ou The Amateur. Pourtant, rien ne laissait présager un tel succès. Les exploitants étaient sceptiques face à un thriller antillais, reconnaît Thomas Legal, directeur de programmation chez The Jokers Films. Mais le bouche-à-oreille et une stratégie de sortie bien calibrée ont fait la différence.
La recette d'un succès
Le distributeur a misé sur une approche audacieuse : un lancement massif en Outre-mer (90 000 entrées dès les avant-premières) suivi d'une sortie élargie dans les grands multiplexes métropolitains. Résultat : 107 salles ont finalement programmé le film, séduites par son potentiel.
Zion et Fanon illustrent une tendance forte : les films ultramarins, longtemps cantonnés à un public niche, gagnent désormais le cœur du grand public. Entre stratégie marketing et mobilisation des réseaux sociaux, le cinéma des Outre-mer écrit une nouvelle page de son histoire.
Related News

Hériter ou se déchirer ? Quand la transmission de la terre divise les familles

Saint-Malo dévoile la 13e édition de la Route du Rhum

Climat: limiter les rots du bétail grâce à une algue, le pari d'une ferme de Tasmanie
