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France Active : «Nous aidons les entreprises à démarrer dans les meilleures conditions.»

05 October 2024
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De passage en Guadeloupe afin de réaliser un point sur le fonctionnement de la France Active, le directeur général,  Denis Demonthon a rappelé a quel point cette structure pouvait aider les associations et l'économie sociale et solidaire en général. Interview.

France-Antilles : Quel est l'objectif de cette visite auprès de l'antenne guadeloupéenne de France Active ?

Denis Demonthon : Le réseau France Active est un réseau national qui soutient les entrepreneurs en leur permettant de trouver des crédits bancaires, de même que les entreprises de l'économie sociale et solidaire afin de leur trouver des capitaux pour se développer. Nous avons un réseau de 35 associations territoriales. Nous avons créé l'assocaition territoriale France Active Guadeloupe il y a un peu plus d'un an. Nous sommes sur place pour voir comment les choses démarrent et elles démarrent vraiment bien. 

 France Active est aussi aux côtés d'autres partenaires de l'économie sociale et solidaire, c'est aussi une de ses missions ?

L'idée de ce réseau d'associations territoriales c'est de développer des partenariats avec tous les acteurs qui soutiennent les entreprises telles que les maisons des entreprises portées par les collectivités territoriales mais également les banques, les chambres consulaires pour former un réseau au bénéfice des acteurs de l'économie sociale et solidaire et des entrepreneurs.

Aidez-vous un secteur économique en particulier ?

Nous aidons toutes les activités. Dès qu'une personne veut retourner à l'emploi par la création de son entreprise que ce soit dans l'artisanat ou le commerce. Par ailleurs, nous soutenons les entrepreneurs engagés qui ont un impact positif sur l'accès à l'emploi, l'environnement, la société et le territoire.

Les jeunes guadeloupéens de l'Hexagone qui veulent créer une activité chez eux et réussir leur retour au pays peuvent-ils bénéficier de votre appui ?

Nous pouvons accompagner des retours au pays, et pour ce faire, il faut prendre contact avec France Active Guadeloupe. Dès qu'ils ont un business plan, qu'ils ont réfléchi à la manière d'exrcer, on peut commercer à travailler sur le choix des fonds qui vont aider au démarrage du projet.

En un an quelle a été l'acitivité de France Active Guadeloupe

Sur ce premier démarrage, le bilan est très positif. Au total, 27 projets ont été réellement financés pour plus de 2 millions d'euros et plusieurs autres demandes sont encore en analyse.

Ce dispositif est-il compatible avec les projets de jeunes entrepreneurs ?

La création d'entreprise peut en effet être une solution pour les jeunes qui ont du mal à trouver leur place dans l'emploi. Notre mission est de leur permettre de démarrer leur activité dans les bonnes conditions de sécurité. En clair, trouver les bonnes assurances, les bons leviers financiers, mais surtout les aider à poser un cadre légal, à formaliser leur entreprise et sécuriser leur parcours.

Quels conseils pourriez-vous donner à ces jeunes entrepreneurs ?

J'ai deux conseils, le premier est très courant, c'est de se faire accompagner. Avoir une idée, c'est un bon début, mais il faut aller voir les acteurs qui sont déjà impliqués pour avoir de bons conseils, et le deuxième c'est être prêt à se donner à fond car dans les deux premières années, c'est beaucoup de travail mais aussi des obstacles à relever. 

Comment se formalise le soutien des collectivités territoriales ?

Nous sommes très soutenus par la Région, le Département et les EPCI qui nous aident en appuyant les équipes et en finançant le fonds de garantie qui nous permet de cautionner les prêts bancaires accordés aux entrepreneurs. C'est clairement un enjeu pour les collectivités que ce partenariat se déroule dans les bonnes conditions. Cette semaine, nous avons vu des entrepreneurs que nous avons aidé et certains avaient créé jusqu'à cinq nouveaux emplois.