Aurélie Charrat / Rédaction Web
À l'appel des syndicats nationaux, les antennes locales SNCL, SFU et UNSA ont réuni les personnels grévistes pour une manifestation jusquau Rectorat. Ils s'indignent de la décision de l'ancien gouvernement de réaliser quelques économies par la fonction publique.
À la mi journée de ce jeudi 5 décembre, un tiers des enseignants du territoire étaient en grève. Ces enseignants grévistes étaient solidaires au mouvement de mobilisation nationale de la fonction publique. Tous s’opposent à la suppression annoncée de trois jours de carence, non payés en cas d’absence pour arrêt maladie. Les jours suivants seraient quant à eux payés à seulement 90%.
"C'est vrai que nous aurions pu être plus nombreux. Beaucoup de collègues qui auraient du être avec nous, à la nouvelle de la censure du gouvernement ont estimé que la mobilisation n'était plus utile. Mais non, le système d'Emmanuel Macron, lui reste. Il faut rester vigilant, d'autant que la Rectrice va peut-être annoncer des suppressions de postes." indique Teddy Tancons, secrétaire académique SNCL.
Au contraire, ils réclament davantage de moyens et dénoncent les suppressions de postes qui se poursuivent. À ce titre, les grévistes ont pris part à une marche au départ du Complexe sportif de Boisripeaux en direction du rectorat à Dothemare. Le personnel éducatif n’était pas le seul à se mobiliser puisque le taux de grévistes à la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) étaient de 28%.