Par Richard GARNIER ([email protected])
Contrôle d’envergure à Grand Baie. • POLICE NATIONALE
Y’a-t-il encore du proxénétisme et de la prostitution à Grand Baie au Gosier ? C’est la question que l’on serait en droit de se poser à la lecture du compte rendu policier publié sur la page Facebook de la police nationale après une opération d’envergure contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle menée mardi soir. Le bilan fait état de cinq interpellations, mais pour des faits présumés bien différents.
Certes il y a eu ces cinq individus interpellés pour des infractions aussi variées que port d’arme prohibé, conduite malgré annulation du permis de conduire, outrage, détention de stupéfiants et séjour irrégulier. Pour cette dernière prévention, on notera qu’il n’a pas été précisé qu’il s’agissait d’une prostituée d’origine dominicaine, en situation clandestine sur le territoire, et qui a été conduite au Centre de rétention administrative (CRA). Hormis cela, sept infractions routières ont conduit à des verbalisations.
Des faits de proxénétisme pourtant visés
Cette opération d’envergure, puis qu’ayant mobilisé 35 agents, ciblait exclusivement la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle, ainsi que le proxénétisme. Pilotée pour la France par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), l’opération s’est inscrite dans le programme Empact-Europol, à l’occasion des JAD (Joint Action Days) du 3 au 9 juin. Cette opération fut également menée à Grand Baie au Gosier dans le cadre de la lutte coordonnée interministérielle anti-fraude (CODAF) ainsi que dans le dispositif « Place nette ».
Les services des douanes y étaient également associés.
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