

Par Richard GARNIER r.garnier@agmedias.fr

C'est une réalité, qui n'est pas exagérée : la Guadeloupe est confrontée à une montée inquiétante de la violence armée impliquant des mineurs. Face à cette situation, les autorités ont mis en place des mesures telles que des couvre-feux, dont l'efficacité est sujette à débat.
«La valeur n'attend pas le nombre des
années », affirme le dicton. Mais en matière de violence avec
arme, plutôt que de vanter quelconque courage ou mérite, il s'agit
bien de dénoncer une couardise ou même une lâcheté qui consiste à
appuyer sur la détente, de manière irrémédiable. La poltronnerie
s'exprime dès le plus jeune âge. Car désormais, dans notre chère
Guadeloupe, qui décidément n'évolue guère dans le bon sens
sociologiquement parlant, on doit légitimement s'offusquer de la
présence des armes à feu, dans les mains de jeunes adolescents.
Dans l'Hexagone, vis-à-vis de cette catégorie d'âge, on en est
encore à dénoncer leur utilisation des armes blanches.
Une criminalité juvénile en hausse
Les chiffres sont alarmants. Selon les données de
la direction territoriale de la police nationale, la part des
mineurs dans la délinquance est passée de 5 % en 2022 à 10 % au
premier trimestre 2024, soit une augmentation de 35 % en un an. Les
infractions commises par des mineurs sont majoritairement des vols
à main armée, souvent perpétrés entre 20 heures et 22 heures. Parmi
les 33 homicides recensés en 2024 dans l'archipel, plusieurs ont
concerné des mineurs, victimes directes de cette spirale...
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