Par Richard GARNIER
[email protected]
avec le magazine « Elle »
Le GHB est une drogue de synthèse qui provoque des pertes de mémoire. • PHOTO D’ILLUSTRATION/SHUTTERSTOCK
Depuis quelques mois maintenant aux Antilles, sont postées sur les réseaux de nombreux messages de suspicions de jeunes filles se disant avoir été droguées en soirée. Mais il est toujours aussi difficile d’affirmer et de prouver que l’on a vraiment déposé du GHB, autrement appelé la drogue du violeur, au fond de leur verre. D’autant plus que la plupart du temps, ces dénonciations restent anonymes et ne se matérialisent pas par des dépôts de plaintes.
Sensations de vertige ou d’évanouissement, perte
de contrôle ou de conscience, puis réveil comateux sans aucun
souvenir de la soirée, ce sont les différents états dans lesquels
les victimes du GHB décrivent leurs pertes de conscience. Autrement
appelé « drogue du violeur », le GHB (gamma
hydroxybutyrate) ne manifeste aucun indice permettant de le
détecter dans un verre où il aurait été versé à l’insu d’une
victime. Cette substance chimique qui existe sous forme liquide, va
être diluée dans un verre ou dans une bouteille d’eau pour…
