Des drones de pulvérisation utilisés, sous conditions, dans certaines bananeraies


Par Bérengère MERLOT b.merlot@agmedias.fr

Les drones peuvent désormais servir, sous conditions, à disperser certains produits phytopharmaceutiques dans les bananeraies situées sur des pentes, en Guadeloupe. Une loi a été publiée en ce sens, le jeudi 24 avril dernier, au journal officiel.
Un air de déjà vu ? C'est ce qu'ont peut-être
pensé certains de nos anciens en apprenant cette nouvelle. Publiée
au journal officiel, le jeudi 24 avril dernier, « pour
lutter temporairement contre un danger sanitaire grave »
(Légifrance). De plus, « lorsqu'ils présentent des avantages
manifestes pour la santé humaine et pour l'environnement, les
programmes d'application par aéronef (drone, ndlr) de produits
phytopharmaceutiques de biocontrôle, de produits autorisés en
agriculture biologique et de produits à faible risque, sont
autorisés sur les parcelles agricoles dont la pente est supérieure
ou égale à 20 %, (...) et sur les bananeraies » (Légifrance).
S'il ne s'agit donc pas des avions utilisés pour la dispersion de
produits dans les plantations, à partir de 1958 en Guadeloupe, et
si la chlordécone n'a jamais été épandue par les airs, c'est la
continuité de l'utilisation de ces produits toxiques qui pose
question. « Plus que le mode de pulvérisation, ce sont ces
produits eux-mêmes qui restent dangereux », explique Janmari
Flower, écologue.
Moins dangereux et plus précis
Les avantages attribués à l'utilisation de ces
appareils sont de réduire les contacts avec les produits toxiques,
par des mains humaines. « C'est moins dangereux pour les
salariés,...
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